La Maison Sainte-Bernadette ouvre ses portes en 1934, pendant la crise économique, pour désengorger et prolonger l'Oeuvre Notre-Dame-du-Bon-Conseil, qui ne suffit plus à répondre aux nombreuses demandes de placement pour des jeunes filles dans le besoin. En compagnie de l'Hôtellerie Notre-Dame et du Buffet Rouge, elle constitue une des ramifications de l'Oeuvre Notre-Dame-du-Bon-Conseil dans le quartier Saint-Roch.
Incorporée en 1938, cette œuvre vise essentiellement à loger celles qui sont sans abri, malades ou temporairement sans emploi. Elle peut accueillir une vingtaine de pensionnaires ou de convalescentes à la fois. Certaines, incapables d’assumer le coût de leur pension, effectuent dans l’institution diverses tâches d’entretien domestique. La Maison Sainte-Bernadette offre également des repas à des jeunes femmes qui, bien qu’elles n’y résident pas, travaillent dans le quartier Saint-Roch.
La Maison Sainte-Bernadette devient indépendante de l’Œuvre Notre-Dame-du-Bon-Conseil en 1943, lorsque la corporation laïque qui la dirige devient propriétaire de l’édifice.
(AAQ; Reid, 1948)
Pensionnaire de l'Oeuvre Notre-Dame-du-Bon-Conseil, s.d.
Source : Archives de l'Archidiocèse de Québec, fonds Oeuvre Notre-Dame-du-Bon-Conseil