Au XIXe siècle, les garçons sont plus souvent confiés à des familles (aujourd’hui des familles d’accueil) que les filles. Au XXe siècle, ils sont aussi plus souvent placés à la campagne, en particulier dans des orphelinats agricoles qui leur sont réservés. En ville, les refuges et les patronages visant à leur apprendre un métier ou à les encadrer leur offrent davantage de loisirs, en particulier la pratique de sports. Ils ont également accès à un plus grand choix de métiers que les filles dans les écoles d’industrie. Les cours et les ateliers de reliure, de menuiserie, de cordonnerie, de taille, de sellerie, de jardinage, de pâtisserie, de mécanique, de boulangerie, de ferblanterie…, par exemple, ne sont généralement offerts qu’aux garçons. Les patronages leur sont également principalement destinés. Ceux des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul leur sont entièrement réservés jusqu’aux années 1950.
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