Santé > Les maternités
Avant les années 1940, une vaste majorité d’accouchements ont lieu à domicile. Toutefois, bon nombre de « filles-mères », c’est-à-dire des femmes enceintes non mariées, sont écartées de leur résidence avant et pendant l’accouchement. Ces femmes, comme leur famille, préfèrent garder caché l’événement puisqu’elles risquent d’être montrées du doigt, ostracisées. Cela amène des jeunes femmes des campagnes comme de la ville à accoucher dans les maternités de Québec. Ces établissements ne gardent les nouveaux-nés que pour une courte période, ceux-ci étant pour la plupart transférés à la crèche. Ils reçoivent tout de même aussi des femmes dûment mariées.

Il existe deux catégories de maternités : les publiques et les privées à but lucratif. Ces dernières sont souvent mal vues des autorités religieuses opposées au fait que des filles-mères échappent ainsi à la rééducation morale pratiquée dans les maternités publiques. D’autres acteurs sont également inquiets à l’égard des conditions d’hygiène et des services qui prévalent dans ces petits établissements. Aussi une surveillance municipale est-elle instaurée en 1935.

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▶ Hôpital (ou clinique) Saint-Joseph
▶ Hôpital Saint-Joseph-de-Bellevue
▶ Hôpital Notre-Dame de la Recouvrance
▶ Maternité Laroche (Hôpital Wilfrid-Laroche)
▶ Maternité Ouellette (Hôpital Ouellette)
▶ Maternité Saint-Albert (Hôpital Saint-Albert)
▶ Maternité Saint-Georges
▶ Prison de Québec
▶ Oeuvre (puis Hospice, puis Hôpital ) de la Miséricorde
 
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