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Pour les enfants qui sortent des institutions dès 12 ans pour les garçons, et à 14 ou 16 ans pour les filles, suivant les époques et la limite d’âge décrétée en vertu des lois, d’autres ressources sont nécessaires. S’ajoutent à ces enfants plusieurs autres jeunes, laissés à eux-mêmes dans la ville, en quête de petits emplois, sans compter les nombreuses jeunes filles qui arrivent de la campagne pour s’embaucher comme domestique, un métier mal payé, mais qui a l’avantage de leur procurer à la fois un travail et un toit. Des services, qui sont le fruit d’initiatives privées les plus diverses, apparaissent pour éviter que les jeunes ne se retrouvent à la rue, sans protection. Ils s’adressent surtout aux adolescents et aux jeunes adultes. Certains offrent un refuge temporaire, alors que d’autres proposent un encadrement plus strict pour éviter qu’ils ne tombent dans la délinquance. Les garçons bénéficient davantage des services d’encadrement et de loisirs, comme dans les patronages. Pour les filles, la crainte de les voir exposées à devenir enceinte avant le mariage suscite la création de gîtes. Les initiatives privées pour les adolescents, si elles viennent combler des lacunes, ne bénéficient pas du financement public.
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