L’année 1946 marque l’ouverture du Centre psychosocial de Québec. L’établissement relève à la fois du Conseil des oeuvres et de l'Université Laval. Il a pour mission d’offrir à la population un service de consultations gratuites pour mineurs atteints de troubles nerveux et mentaux.
L’administration de l’oeuvre repose sur un bureau de bénévoles, et ses activités sont sous la gouverne d’un groupe de diplômés de l’École de Service social de l’Université Laval. Lorsqu’un enfant est référé au Centre, des travailleuses sociales, aidées de médecins et de psychiatres agissant à titre de consultants, procèdent à une étude complète du cas, pour ensuite poser un diagnostic et établir un mode de traitement et de réorientation.
Trois ans après l’ouverture du Centre, le Comité de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université Laval milite auprès des gouvernements en sa faveur. Les gouvernements provincial et fédéral consentent alors une aide financière qui permettra à l’oeuvre de se réorganiser en plus de se développer. Par exemple, les effectifs en personnel du Centre comprendront dorénavant deux psychiatres et un pédiatre engagés à temps partiel, en plus des deux psychologues et des trois assistantes sociales oeuvrant à temps complet. Plus qu’une clinique psychosociale, le Centre deviendra aussi un lieu de formation pratique pour quelques stagiaires de l’université. Enfin, au tournant des années 1950, l’institution conclut une entente avec l’Hôtel-Dieu de Québec lui permettant de recourir en permanence aux «facilités de cliniques» ainsi qu’aux laboratoires de l’hôpital.
Source : J.-C. Miller, A. Pelletier et A. LaRue, 1949.
Trois ans après l'ouverture du Centre psychosocial, trois médecins en expliquent l'origine, les buts et le fonctionnement dans un article de revue dont voici le début
Source : Miller, J.C, Alphonse Pelletier et Antoine LaRue, « Le Centre psychosocial de Québec », Les Cahiers de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1949, p. 89-90.
