Œuvre des petits vendeurs de journaux (puis Patronage Saint-Roch) ( 03/11/1917-1978 )
En 1917, l’abbé Philippon, de Saint-Roch, l’une des paroisses les plus pauvres de la ville, fonde un refuge pour garçons visant à « protéger » les jeunes vendeurs de journaux, nombreux dans ce secteur de Québec à devoir travailler en bas-âge. En constatant une augmentation des enfants errants dans les rues du quartier, parfois des garçons de moins de 10 ans, enfants démunis, abandonnés ou négligés, l'abbé Philippon tente également de suppléer ou de remédier aux déficiences de leur milieu familial.

L’Oeuvre s’occupe, de plus, d’adolescents qui ont dépassé la limite d’âge fixée en milieu institutionnel, mais qui, à 12 ans souvent, sont trop jeunes pour occuper un travail rémunérateur. L’Oeuvre des petits vendeurs de journaux accepte également, selon les termes de l’organisation, des garçons au “caractère rebelle”. Ils sont nourris, habillés et supervisés. On leur offre, lorsque nécessaire, un complément de formation ou quelques loisirs.

L’Oeuvre est reprise en 1936 par les Religieux de Saint-Vincent-de-Paul et devient le Patronage Saint-Roch. Entre temps, l'abbé Philippon et d'autres prêtres auront aussi mis sur pied le Refuge Don-Bosco (1923), dont la mission est sensiblement la même.

(Daigle et Gilbert, 2008; Langlois, 1952; Lévesque, 1952)
 
 
Parade des garçons de l'Œuvre sur la côte de la Fabrique, s.d.
 

Source : Banque iconographique de la revue Cap-aux-Diamants, 1996-0366