Que signifiait naître et grandir à Québec pendant les années 1850-1950? On pourra s’en faire une idée précise en voyageant dans le monde de l’enfance en ville. Divers chemins d’accès nous y conduisent. On suivra la piste d’une institution connue, d’un service fréquenté, d’une clientèle spécifique, d’une confession religieuse d’appartenance ou encore d’un quartier où l’on a vécu. « Naître et grandir à Québec, 1850-1950 » nous fait ainsi (re)découvrir les hôpitaux, les « bonnes œuvres » et la vie à l’école.
Ce site Internet tient à la fois de l’exposition explicative et interprétative et de l’inventaire systématisé et rigoureusement documenté. Il comprend un index thématique, un module de recherche par mots-clés et un instrument cartographique. Le premier permet d’approfondir ses connaissances sur un sujet particulier de l’histoire des services sociaux, des services de santé et de l’éducation. Le deuxième offre la possibilité de remettre en contexte ses propres expériences ou de répondre à une question précise. Le troisième localise le déploiement des œuvres, des services et des institutions dans la ville de Québec et sa région immédiate entre 1850 et 1950.
Une première version du site Internet fut présentée à la bibliothèque Gabrielle-Roy dans le cadre du 400e anniversaire de la ville à l’été 2008. L'exposition, tout comme le site, ont été élaborés sous la direction de trois des membres du projet « La ville de Québec comme laboratoire sociohistorique, 1850-1950 » : Johanne Daigle (les « bonnes œuvres »), François Guérard (les hôpitaux) et Thérèse Hamel (la vie à l’école). L’équipe est redevable au Fonds québécois de recherche sur la société et la culture pour son financement.
|