La plupart des services en place depuis le milieu du XIXe siècle sont offerts aux jeunes de religion catholique. Deux congrégations religieuses, prenant parfois le relais des laïques, se partagent à la fois le territoire de la ville et les clientèles à desservir. Les Sœurs du Bon-Pasteur s’occupent des filles et des femmes « perdues » et bientôt des enfants « illégitimes » sur la rive nord du fleuve, alors que les Sœurs de la Charité prennent à leur charge les délinquants et les orphelins, principalement sur la rive sud. Des congrégations religieuses masculines prennent le relais pour les garçons lorsqu’ils atteignent l’âge de 12 ans. En-dehors des institutions, des œuvres, comme la Société Saint-Vincent-de-Paul (SSVP) qui assiste des familles dans le besoin, regroupent leurs membres bénévoles selon la confession religieuse. La plupart des conférences de la SSVP, par exemple, sont catholiques, bien qu’une d’entre elles soit identifiée comme étant « irlandaise ».
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