Afin de lutter contre le fléau de la mortalité infantile, qui affligera la ville de Québec jusqu’au milieu du XXe siècle – en 1945, Québec détient encore le plus haut taux de mortalité infantile parmi les grandes villes canadiennes – des dames « patronnesses », femmes de la bourgeoisie impliquées dans les affaires sociales de la cité, vont fonder dès les années 1910 des services d’assistance aux mères incapables de défrayer le coût d’un accouchement à l’hôpital. D’autres initiatives permettront également d’offrir des conseils aux mères des milieux populaires et une surveillance médicale des poupons. Formations, suivi hebdomadaire du bébé, don de layettes ou de lait sain, rien n’est négligé pour assurer la survie des nouveaux-nés et le bien-être de leurs mères.
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