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Santé > La Ville de Québec

Les municipalités étaient responsables de l’isolement des malades contagieux, lorsque jugé nécessaire. Cet isolement pouvait se faire dans des hôpitaux dits « civiques ». Dans un premier temps, un local était loué temporairement par la ville lors de certaines épidémies. Un premier hôpital civique permanent est ouvert en 1891, remplacé par un second en 1915. La gestion en était confiée à des religieuses.

Les nombreux enfants ainsi isolés de leurs familles pour empêcher la contagion étaient surtout de familles peu aisées. L’usage de l’hôpital civique n’était requis que pour les personnes ne pouvant être isolées sécuritairement à domicile. Ceux et celles vivant dans de petits logis étaient donc plus susceptibles d’y être hospitalisés que ceux habitant de grandes demeures aux multiples pièces.

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