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Oeuvre (puis Hospice, puis Hôpital ) de la Miséricorde ( 1874-1972 )Les médecins de l’Hôpital de la Marine et de la prison de Québec obtiennent l’autorisation de l'évêque de Québec, Mgr Taschereau, d'ouvrir une maternité pour ‘filles-mères’ à Québec. Elle s'ajoutera lors de sa fondation en 1874 à l'Hospice Saint-Joseph-de-la-Maternité, dirigé par Marie Métivier depuis 1852, puis repris par les Soeurs du Bon-Pasteur. Selon les règlements de l'institution, l’Oeuvre de la Miséricorde accueille toutes les 'filles-mères', sans distinction de rang, de religion ou de nationalité. En pratique toutefois, ce sont principalement des Canadiennes françaises catholiques qui recourent à ce service. Les bébés qui naissent dans l'établissement, généralement abandonnés, sont pour la plupart transférés à la Crèche de l’Hôtel-Dieu du Sacré-Cœur-de-Jésus, une institution qui accueille déjà les enfants 'trouvés' et les laissés pour compte. Considérant le flot continu d'enfants qui naissent à la maternité, les Sœurs du Bon-Pasteur sont incitées par l'évêque de Québec à fonder leur propre crèche en 1901, l'Hospice Bethléem (l'institution prendra par la suite le nom de Crèche Saint-Vincent-de-Paul). En 1929, l'établissement, désormais nommé Hospice de la Miséricorde, emménage dans le même complexe que la Crèche Saint-Vincent-de-Paul. La même année, l’Hospice est reconnu comme institution d'Assistance publique, ce qui lui procure des revenus stables provenant du gouvernement provincial, suivant le nombre d'enfants assistés. Hôpital de la Miséricorde, s.d.Source : ABPQ, PHG-3, 39-01 |
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